Dans quelques semaines maintenant, La France va recevoir les dirigeants de toutes les nations de la planète pour un rassemblement exceptionnel : La COP 21. Vous en avez certainement déjà entendu parler dans vos quotidiens régionaux et nationaux ainsi que dans les médias. Portrait du grand rendez-vous politico-écologique de cette fin d’année.
Qu’est-ce que signifie COP et pourquoi 21 ?
Le nom de cette conférence provient de l’appellation : « Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques » dont c’est la 21ème édition cette année.
Cette conférence est la dernière d’une longue série se déroulant à Kyoto (avec le célèbre protocole de Kyoto adopté en 1997 qui instaura un chiffrage des émissions de gaz à effet de serre), à Bali (2007), Copenhague (2009) ou plus récemment Varsovie (2013 et Lima (2014) qui n’ont pas donné naissance à un quelconque accord entre les pays membres.
Quels sont les enjeux ?
Les conditions climatiques n’échappent plus à personne. La fonte de glaces est en marche et le niveau des océans monte progressivement (environ 10 mm/an). Aujourd’hui les chiffres sont clairs et précis : L’élévation de la température moyenne de la planète ne doit pas dépasser la barre symbolique de non-retour qui est de 2°C d’ici 2100. L’objectif est de diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 40% à 70% en 2050 à partir d’un commun accord entre les pays développés.
Pourquoi la France ?
D’après le site officiel de la conférence, « La France est parmi les pays industrialisés les moins émetteurs de gaz à effet de serre » (1,2 % des émissions mondiales). De plus, la politique globale de notre pays est axée en partie sur l’écologie avec la récente « Loi sur la transition énergétique » mise en place par Ségolène Royal en août 2015. Suite au non-aboutissement des dernières conférences, La France semble être le terrain le plus fertile pour aboutir à un accord. Par ailleurs, la France est contributeur du Fonds pour l’environnement mondial et du Fonds au technologies propres. Elle contribuera à hauteur d’un milliard de dollars (à verser d’ici à 2018) au conseil du Fonds vert pour le climat.
Un contexte plein de tensions
Comment parler d’écologie sans évoquer les récents déboires judiciaires du géant Volkswagen après la découverte aux Etats-Unis de la falsification des tests de pollution ? Il est clair que le dernier « Dieselgate » aura une place de choix dans les discussions des dirigeants et pourra même faire basculer les politiques de différents pays vis-à-vis des politiques financières du gazole.
Que faudra-t-il retenir ?
Le contexte est climatique est alarmant. La fonte des glaciers est important et le niveau des mers augmente dangereusement. Il est plus qu’urgent que les grands de notre monde se mettent d’accord sur une diminution significative des émissions de gaz à effets de serre. Finalement, si ces changements sont acceptés au delà des intérêts économiques, la France portera un intérêt politique plus fort sur la scène internationale.
Source : http://www.cop21.gouv.fr/
Et pour terminer, voici 2 courtes vidéos pour tout comprendre en 5 minutes :