La montée de l’extrémisme, la crise économique, le réchauffement climatique….que de sombres réalités !! Et pourtant, au milieu de ce désastre, de bonnes raisons nous permettent d’espérer. En effet, face aux difficultés, des citoyens se retroussent les manches et agissent, las d’attendre que les pouvoirs publics réagissent. Le pire n’est-il pas de rien faire ! Ainsi des expériences de solidarité et de partage se multiplient et de nombreuses alternatives voient le jour.
De plus en plus de gens font appel au covoiturage, une façon de partager sa voiture tout en limitant la consommation de carburant.
L’échange de maisons pour les vacances remporte de plus en plus de succès. Des jeunes partent à la rencontre de d’autres cultures en voyageant à moindre cout en faisant appel au Couchsurfing. Le woofing rend également le voyage accessible puisque en échange de quelques heures de travail quotidien, le jeune est hébergé et nourri dans une ferme.
Le secteur de la réparation motive de plus en plus d’adeptes qui refusent « l’obsolescence programmée » des biens de consommation. Par exemple, Répar’tout forme des personnes à la réparation de téléphones, tablettes, ordinateurs, imprimantes. L’enseigne Envie 49 pour notre département, créée il y a déjàplusieurs années, revend des appareils électroménagers qui ont été remis en état.
La finance participative, le Crowdfunding, soutient des lanceurs de projets que les banques n’auraient pas soutenues. KisskissBankBank, My Major Company sont les plates-formes les plus connues. Les projets sont publiés sur le site qui crée l’interface entre les créateurs du projet et leurs contributeurs.
Les monnaies locales telles la Muse dans le Maine et Loire se développent. C’est une monnaie responsable qui dynamise, valorise un réseau d’acteurs, soutient le commerce de proximité
Les échanges de savoirs fleurissent çà et là
Bien d’autres idées et expériences ont vu le jour ces dernières années et ce n’est pas fini. On assiste à des changements de comportement de consommation. De plus en plus de personnes ont compris que ce n’est pas en accumulant des biens qu’ils sont plus heureux. Ils aspirent à un niveau de vie acceptable, à une société riche en humanité, un avenir plus confiant.